Exposition « Building Biospheres » et les capteurs de CO2 Vaisala
Vaisala a fait don de certains de ses capteurs de dioxyde de carbone haut de gamme à l'équipe chargée de créer une exposition stimulante et inspirante dans le cadre de la Biennale Architettura qui se tiendra cette année à Venise, en Italie. L'une des principales aspirations du projet est d'utiliser les arbres pour créer un climat intérieur agréable.
Commandé par l'Institut d'architecture de Flandre et organisé par l'architecte paysagiste Bas Smets, le Pavillon belge accueillera cette année une exposition intitulée « Building Biospheres ». « Le changement climatique et les crises récentes auxquelles nous avons été confrontés nous obligent à repenser la relation entre l'architecture et la nature, » explique Bas Smets. « Historiquement et traditionnellement, l'architecture s'est isolée du monde naturel, recréant un climat intérieur avec chauffage, ventilation et outils mécaniques. En tant qu'êtres humains, nous préférons les conditions d'un climat subtropical. Notre projet étudiera donc et démontrera ce qui se passe lorsque des plantes subtropicales comme le camphrier sont utilisées pour gérer l'environnement intérieur. »
Créée en 1895, la Biennale di Venezia est l'un des festivals culturels les plus anciens au monde et compte aujourd'hui environ 30 pavillons permanents établis par différents pays. En 2025, l'objectif de la Biennale Architettura sera d'éliminer les déchets, de recycler et de faire circuler les matériaux et de régénérer les systèmes naturels pour démontrer que l'environnement bâti peut coexister harmonieusement avec l'environnement naturel.
En novembre 2024, un prototype de l'exposition « Building Biospheres » a été construit à la Faculté de génie biologique de l'Université de Gand, où la professeure Kathy Steppe et son équipe ont construit une serre dans laquelle les arbres subtropicaux sont étroitement surveillés grâce à la technologie TreeWatch . Avant le début de la Biennale Architettura, toutes les plantes et les infrastructures de surveillance associées ont été transportées à Venise et remises à leur place dans le Pavillon belge. Quatre des principales mesures environnementales sont la lumière, la température, l'humidité et le dioxyde de carbone, car ce sont les facteurs qui ont la plus grande influence sur le confort et le bien-être humains dans les espaces intérieurs.
Expliquant le potentiel des plantes pour gérer les environnements intérieurs, la professeur Steppe déclare : « Pour maintenir des conditions optimales à l'intérieur des bâtiments, il est généralement nécessaire d'installer une forme de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation, mais cela peut s'avérer très coûteux, tant financièrement qu'en termes d'empreinte carbone. » Comparant les environnements bâtis et naturels et leurs contrastes, elle poursuit : « Les plantes interagissent activement avec leur climat local et contribuent à le réguler grâce à des processus comme la photosynthèse et la transpiration. » Cela signifie par exemple que le CO2 produit par les êtres humains, d'autres organismes et les processus naturels peut être absorbé par les plantes lors de la photosynthèse et donc contribuer à empêcher une formation excessive de CO2 à l'intérieur d'un bâtiment.
Gaz à effet de serre, les niveaux de CO2 dans l'atmosphère ont un impact sur le changement climatique. À l'intérieur d'un bâtiment, le CO2 influence négativement le confort et les performances des individus. Les espaces occupés avec un bon échange d'air peuvent contenir 450 à 1 000 ppm de CO2, mais toute concentration supérieure peut être source de somnolence. Des niveaux supérieurs à 2 000 ppm de CO2 causent des maux de tête, un état de somnolence et une perte d'attention, diminuent la concentration et entraînent une augmentation du rythme cardiaque ainsi que de légères nausées. L'exposition à des niveaux très élevés (provenant p. ex. de brûleurs à fioul/gaz ou de fuites de gaz) peut même causer des décès par asphyxie.
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'exploitation des bâtiments représente 30 % de la consommation finale mondiale d'énergie et 26 % des émissions mondiales liées à l'énergie (8 % étant des émissions directes dans les bâtiments et 18 % des émissions indirectes provenant de la production d'électricité et de chaleur utilisée dans les bâtiments). La crise climatique contraint donc tous les secteurs, et celui du bâtiment en particulier, à trouver des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Building Biospheres » s'est donnée pour mission d'étudier les possibilités offertes par l'intégration des plantes dans la gestion des environnements intérieurs et de s'engager auprès de la communauté de l'architecture et de la conception des bâtiments afin de remettre en question les approches traditionnelles de la conception et de l'exploitation des bâtiments.
L'exposition « Building Biospheres » servira de laboratoire vivant, explorant les façons dont les plantes peuvent servir de complément aux technologies traditionnelles de gestion des bâtiments énergivores. Les capteurs de CO2 de Vaisala ont été placés à différents endroits de l'exposition : un à l'extérieur, un dans le hall d'entrée du pavillon et un dans la canopée végétale de la salle « Building Biospheres » afin de surveiller l'efficacité avec laquelle les plantes aident à réguler les niveaux de CO2 en intérieur.
Cette année, les visiteurs du Pavillon belge de la Biennale Architettura pourront voir les données en temps réel de l'exposition « Building Biospheres ». « C'est l'un des événements architecturaux les plus prestigieux au monde, » ajoute la professeure Steppe. « C'est une occasion fantastique d'inspirer les concepteurs de bâtiments du monde entier. Les applications les plus évidentes, on pourrait les appeler les fruits les plus faciles à cueillir, sont les grands bâtiments comme les gares et les aéroports. »
Les objectifs de la Biennale Architettura 2025 s'alignent sur les objectifs de développement durable de Vaisala, réunis dans la devise l'entreprise : taking every measure for the planet. « C'est un honneur d'être invité à participer à cet événement de renommée internationale, » commente Pekka Ravila, vice-président des mesures industrielles EMEA de Vaisala. « Non seulement parce que cela met en évidence les performances de nos capteurs de CO2, mais surtout parce que c'est une occasion intéressante de contribuer à créer un changement de paradigme dans la conception et la gestion des bâtiments. Si nous arrivons à y parvenir, les impacts bénéfiques potentiels sur le changement climatique seront énormes. »
En résumé, la professeure Steppe déclare : « Si nous voulons convaincre les concepteurs de bâtiments d'intégrer des plantes dans leur design, nous devons leur fournir des données pour soutenir nos idées. Les capteurs de dioxyde de carbone de Vaisala jouent donc un rôle essentiel en nous aidant à démontrer comment les plantes peuvent contribuer à la régulation naturelle des niveaux de CO2 à l'intérieur des bâtiments, sans avoir besoin d'une empreinte carbone importante, et avec l'avantage supplémentaire avantage que les plantes sont superbes ! »
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Infosys, la deuxième plus grande société de conseil en informatique de l'Inde avec plus de 200 000 employés et un chiffre d'affaires supérieur à 10 milliards USD, a choisi les capteurs CVC Vaisala pour ses projets.